J-17

...avant les concours.

MUZOMBIQUE

En attendant je passe une heure tous les midis au Parc de Belleville pour regarder manger les gens.
Après avoir fait les (merveilleuses) portes ouvertes des Gobelins, et après avoir vu danser des Bollywoodindiens (regarde un peu plus bas) je me suis dit que mes personnages avaient trop souvent un balai dans le cul. Sur ces pensées perplexes j'ai voulu faire chanter la vie dans mes dessins.

Et ça m'a fait un vieux truc tout praliné avec des pâquerettes.

D'où Seb-à-la-rescousse pour me fabriquer des zombies putrides. Il y en a quatre. Saurez-vous les retrouver ?

SOLUTION

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(tourne ton ordi)

***

˙ǝɥɔnɐƃ ɐ ʇnɐɥ uǝ ǝpɹɐqɯɐɹ ɐן ǝɹǝıɹɹǝp `ɹǝʇnɐs ɐ ʇǝɹd u∩ ˙ɹǝıןɐɔsǝ,ן suɐp ǝןןǝıqɯoz ǝu∩ ˙ǝʇıoɹp ɐ sɐq uǝ ǝdɯɐɹ ınb u∩ ˙nǝıןıɯ nɐ sɹnǝnbıu-ǝnbıd sıoɹʇ sǝן ǝɹǝıɹɹǝp u∩ ˙ןɐuɹnoɾ ǝן ʇıן ınb ɔǝɯ ǝן ǝɹǝıɹɹǝp u∩

Ah oui et puis on ne part pas sans avoir vu ça :

Dans le train en direction la ville où Guillaume le Conquérant s'expose sur tapisserie, la ville où le soleil fait rage par un beau froid d'hiver. La ville de l'abbaye des Bénédictines où tout le monde prie Dieu.

(Clique pour voir plus grand)

Ô toi lecteur, fantôme vivant de la planète Terre, grain de poussière du Cosmos,
J'ai passé ce 29 Novembre dernier un Samedi plein d'émoi à dessiner au Père Lachaise, Samedi qui m'a laissé dans la bouche un goût très épicé, entre le viens-que-je-t'arrache-la-gueule et le arôme-fruité-aux-parfums-papillons. 

A tous ces gens dans les hôpitaux, à tous ces gens qui ont été malades autour de moi, aux morts de tous les cimetières du monde qui se retourneraient dans leur tombe de voir comment on oublie de vivre à toujours examiner son nombril à la loupe. Je pense bien fort à vous parce qu'on ne sait pas où tombe le hasard mais on sait qu'il tombe toujours.

Ô toi lecteur, poussière d'étoile issue du Big-Bang. J'aime bien les cimetières, parce que c'est là que tout renaît. Quand je mourrai, j'aimerais bien être mise en pot à celui de Talmont (***), près de ma maison de campagne, pour être balayée par le vent du front de mer (ainsi nourrir les poissons) et être protégée par la grande église imbibée de soleil.