• TAIJI APRES-MIDI

    Jun (prononcer Tüne), le mari de Chunhong fait du Taiji, une catégorie de Kung-Fu. Il m’a donc proposé d’assister à un championnat de Taiji en ce chouette Lundi matin, qui fut pour moi autant un moment très drôle qu’un moment de profonde admiration pour ces petits bonshommes qui se dandinaient dans un stade, en face d’un jury tout habillé de blanc.

    J’ai tenté le Taiji avec Jun l’un des premiers soirs de mon arrivée, et malgré l’aspect extérieur quand même assez ridicule, c’est un art très difficile d’équilibre et de souplesse, de maîtrise de soi, de son corps, de l’ensemble de ses mouvements dans les moindres détails, de synchronisation des bras et des jambes… en gros tout ce que je n’ai pas (j’ai assez tendance à me marcher sur les pieds).

    Taiji et autres histoires drôlesVous noterez l’air d’agilité qui semble me transcender en ce moment d’intense concentration

     

    Taiji et autres histoires drôles

     Les professeurs et collègues de Taiji de Jun à ma gauche, moi en 4ème position (BIG SMILE), et enfin Jun en personne.

     

    C’était donc drôle de voir ce championnat de Taiji avec un stade ayant des places numérotées de 1 à 6 et un jury qui choisit le meilleur de chaque groupe qui passe.

     

    Taiji et autres histoires drôles

     

    Taiji féminin

     

    Taiji et autres histoires drôles

    Un ami de Jun

     

    Taiji et autres histoires drôles

    Une brochette de jurés

     

    Taiji et autres histoires drôles

    Les différentes positions du Taiji

     

     


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  • Internet est un vrai calvaire en Chine, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est d’abord difficile d’y avoir accès, les Chinois ayant un degré d’avance sur nous et utilisant la 3G grâce à leur 手机[shoti] préféré, le téléphone portable.

    De plus, expérimenter Google est très instructif puisqu’on n’y a tout simplement pas accès. En revanche Yahoo fonctionne (il doit être peu connu des autorités chinoises sans doute), 百度 également, (BaiDu, moteur de recherche chinois, qui signifie « 100 degrés ») et Facebook ne fonctionne pas.

    A quand un printemps chinois ?

     

    Fesses de Bouc

     


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  • 1. Postillonnez, crachotez vos arêtes de poisson, vos restes de nourriture, et autres glaires en tout genre, rotez, renversez, cendrez sur la table et sur les tapis, jetez vos papiers gras, mettez en partout, partout, partout… C’est bien. Ca veut dire que vous vous régalez.

    2. Mangez de tout. Petit dèj étrange (et assez rebutant par 35°C à 7h du matin) : Eau opaque blanchâtre odeur et saveur calcaire, accompagnée de son filet de bœuf mariné dans sa sauce gélatine, avec un pain long frit plein d’huile.

    Pour de vrai, j'aime la cuisine chinoise, et les Chinois sont de fins gourmets sans le savoir, puisqu’ils ont essayé de manger sous toutes les formes tout ce qu’ils trouvaient, et encore plus que les Français. Comme par exemple des huîtres cuites à l’ail, ou de la salade bouillie, ou des cacahuètes cuites à l'eau. Les Occidentaux ont buté sur les insectes et les pattes de poulet, les Chinois pas, et ils ont bien raison (même si j’aurais moi-même du mal à m’y coller).

    Poulpe en brochette

     

    3. N'aimez pas les crêpes françaises. Ce n’est qu’au bout de 3 crêpes seulement pour 7 personnes, trois pauvres crêpes dont une pour moi, et ce n’est qu’après les avoir vu finir leur repas en nouilles et autres chinoiseries, que je me suis rendue compte que ma cuisine n’avait aucun succès (à part la confection qui les a beaucoup intéressés, ainsi que le moment où j’ai fait sauter les crêpes).

    J’y avais pourtant mis beaucoup d’amour :

    « Après-midi chaude sous le soleil du non-tropique. Je pars en expédition pour acheter de quoi faire des crêpes françaises à la famille de Chunhong ( bing gan). C’est là que je découvre avec joie un petit supermarché (超市 chaoshi – [tchao sheu]) qui vend tout plein de trucs, dont des « Chocolat magic cube toast crisp » avec un méga super dessin de Doraemon dessus (Doraemon le chat magique là : * ) Il faut que j’offre ça à mon frère.

     

     

    Sinon et bien j’ai sympathisé avec la vendeuse qui est allée acheter avec moi une poêle à … 2€ (20Yuan) A ce prix-là, demain j'ai le cancer.

     

    Prix des courses : 12€ environ poêle comprise (en France : poêle = 20€, courses 20€, prix : 40€) »

     

     

     

     

     

     

    La petite vendeuse de courses

     

     

    Méga selfie à Tianjin

    4. Picorez allègrement.

    Les Chinois n’ont ni entrée, ni plat principal, ni dessert, ni apéritif. C’est d’ailleurs difficile de leur faire comprendre ce que c’est avec le peu de mots que j’ai (ça n’est pas parce qu’ils acquiescent en rigolant qu’ils ont compris).
    Moult plats en pagaille sont disposés sur la table, et se sert qui veut comme il veut quand il veut.

     

    Une poule sur un mur, qui picote du pain dur, Picoti, Picota, lève la queue et puis s'en va !

     

    Picorage chinois
    Au milieu : Chunhong et moi. A gauche,
    姐姐grande soeur et妹妹 petite soeur, à droite un朋友 ami.
    Nourriture : Au centre, du poisson. A gauche, du pain plat de maïs

     

    5. N’accordez pas grande importance au repas familial. Contrairement au dîner proüte-proüte à la française, préparé par Maman et le verre de vin rouge 红酒 à la main, les Chinois posent les plats sur la table et mangent chacun leur tour, souvent deux par deux.

     

    Beau dessin

     

    Sauf en cas de repas organisé, où là, ça a de la gueule, avec plateau tournant toussa toussa :

     C'est lors de ce repas que j'ai découvert qu'on appelait les tantes non pas par "Tata Yoyo" (Yoyo = nom de la Tata) mais par Tata 1ère, Tata 2nde, Tata 3ème et Tata 4ème en fonction de leur ordre de naissance.一姨,二姨,三姨,四姨

     

    6. Soyez un bon Jiaozi-maker

    Ce sont les raviolis aux crevettes que vous mangez dans les restaurants chinois. En voici des faits maison.

     

     

    Séance de Jiaozi [tiao dzeu] (饺子) En bleu : roule la pâte. En noir à gauche : fait des petites galettes de pâte. En rayé : met de la farce dans les galettes et confectionne les Jiaozi finaux.

     

      Pinçage de raviolo.

     

     7. Ne buvez pas de lait cru: les Chinois ne le digèrent pas.

     

     8. Ne mangez plus jamais dans les restaurants Chinois parisiens, où le canard laqué est une grosse blague de viande osseuse trempée dans du glutamate sucré. Optez pour le vrai canard laqué à la peau croustillante dessus, fondante dessous, avec une petite chair sèche adoucie par la sauce noire sucrée-salée dans laquelle on la trempe avant de l’enrouler avec des légumes frais dans une galette de riz.

     

      

    Dépeçage du canard

     

     

    9. Commencez le repas par du 白酒baijiu (alcool de riz à 45°C), en vous levant toutes les 5 minutes pour trinquer (et dire « Bienvenue en Chine !» 欢迎在中国!) Puis finissez bien bourrés avec du 啤酒 pijiu (bière).

     

     

    Buvez notamment de la 青岛 [qingdao]. Ca signifie île verte. C’est la plus connue des marques de bière chinoises. L’autre jour un gars du Karaoké me demandait, très sûr de lui en grand amateur, de lui citer les bières que l’on buvait en France. Au nom de Heinekein et 1664, un point d’interrogation s’est dessiné sur son front.

    ?

     

    10. Mangez tout seul pour 6 personnes.

    D’abord parce que c’est copieux. Ensuite parce que c’est pas cher.

     


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