Mon cher bon peuple,
Ainsi va la vie me direz-vous, et la grandeur des ces adorables petites gens passe avant tout par leur respectabilité d'ados mûrs et fiers de l'être, de grands fumeurs de cigarettes, de faiseurs de soirées stylées, et de mépriseurs de boloss. Et les étoiles dans tout ça ? Elles n'existent plus, elles ont été oubliées, dans le fin fond de leur univers. Parce qu'alors que la France entre en récession, que certains dessinent comme des dieux (par ici ***), que d'autres héros mourront bientôt (par là ***), nous ne restons au fond qu'un petit grain de poussière de cosmos.

Alors ravalons notre orgueil, et rigolons un coup.

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(J'ai une nouvelle boîte de crayons de couleur)

C'est l'histoire d'une soirée familiale avec ma mère, mon frère et moi, au restaurant japonais. C'est l'histoire de mon frère qui me dit : "Dis-donc, il y a beaucoup de plats, pour pas beaucoup de sushis". Et j'admets que j'étais assez d'accord. Alors on a imaginé tous les deux, le sushi dans sa sacralité la plus pure, sur une montagne de plats resplendissants d'une richesse asiatique pittoresque.

Parce que le sushi, c'est plus qu'un bout de poisson sur du riz collé. Le sushi c'est aussi les soirées rigolades entre amis, c'est la nuit et son animation, c'est un ventre bien rempli et du riz au coin des lèvres. C'est la profonde boboerie propre à Paris. Et être bobo, on aime bien ça.

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Tout est dans le titre
Et mon frère a treize ans
Pour lire sa bédé en entier, contacter son éditeur (c'est-à-dire moi)

Précision, un octodon, c'est ça :